Résultats de la seconde étude d’impact environnemental de la pêche de Coquilles Saint-Jacques (Bélep)

Résultats de la seconde étude d’impact environnemental de la pêche de Coquilles Saint-Jacques (Bélep)

 

Le 24 janvier dernier, le groupement Ginger Soproner, cabinet d’expertise sélectionné par West Pacific Scallops (WPS) pour effectuer une mission halieutique et environnementale, les équipes du développement Nord Avenir, ainsi que le service des milieux et ressources aquatiques de la Province Nord, ont présenté aux populations des Iles Bélep, partenaires intégrantes du projet WPS, les résultats de la seconde étude d’impact réalisée en novembre 2016.

Cette étude a été menée lors d’une pêche d’échantillonnage d’une dizaine de jours, avec le navire du partenaire australien, Far West Scallops Ltd, le Portofino.

En effet, le projet de pêche de coquilles St Jacques intègre une pêche d’échantillonnage se déroulant avant les pêches expérimentales. Lors de cette pêche d’échantillonnage, la mission avait pour objet d’étudier la ressource Amusium Balloti (densité, stock…), et d’évaluer l’impact de la pêche sur la faune et la flore, ainsi que sur les fonds marins (estimation des prises accessoires, estimation de l’impact du chalut sur le fond). Cette pêche, tout comme la restitution de ses résultats aux populations locales, est une condition nécessaire à l’obtention de l’autorisation de pêche expérimentale accordée par la Province Nord.

Avant toute future pêche commerciale, la société WPS effectuera des pêches d’échantillonnage et des pêches expérimentales sur 3 exercices, de façon à s’assurer que l’activité est pérenne, tant en terme de stock disponible et de renouvellement de la ressource, qu’en terme de résultats économiques.

Les résultats de cette seconde étude d’impact corroborent les résultats de la première étude qui a eu lieu en février 2016 : la ressource est disponible en quantité suffisante pour permettre une exploitation viable par un seul navire, et pour garantir la pérennité de l’activité. L’impact physique de la pêche reste faible, et les prises accessoires ne concernent aucune espèce emblématique et protégée.

La seconde pêche expérimentale a ainsi débuté fin février 2017 et se déroulera jusqu’au mois d’avril 2017. En plus des 5 marins formés l’année passée, elle permettra la formation de 18 nouveaux marins originaires de Bélep, ayant passé avec succès le CFBS (Certificat de formation de base à la sécurité). 4 équipages seront ainsi constitués pour cette prochaine pêche expérimentale.

 

 

 

 

 

 

 

 

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