Pose de la première pierre de la centrale hydroélectrique Paalo

Pose de la première pierre projet hydroélectrique Paalo

Jeudi 5 juillet dernier, était posée la première pierre de la future centrale hydroélectrique, projet porté par deux sociétés d’économie mixte, ENERCAL via sa filiale Enercal Energies Nouvelles (51%), et NORD AVENIR (49%), ainsi que par la population locale, par le biais d’un GDPL auquel NORD AVENIR rétrocèdera 5% des parts de la SAS HYDRO PAALO.

La centrale au fil de l’eau, c’est-à-dire sans retenue d’eau, d’une puissance de trois megawatts, doit être construite en 18 mois par un groupement composés des sociétés Dumez et Cégélec. Une partie de l’eau de la rivière Wé Paalo qui coule à quelques kilomètres au nord de Colnett, sur la commune de Pouébo, sera captée à 500 mètres d’altitude et restituée au niveau de la mer. La centrale doit produire, grâce au débit de la rivière, l’équivalent de la consommation électrique de 4 000 personnes.

La centrale de Paalo contribuera ainsi pour 1% à l’électricité consommée par la distribution publique en Nouvelle-Calédonie. Elle participera ainsi à faire progresser la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique calédonien. Le projet d’ouvrage hydraulique au fil de l’eau de Wé Paalo s’inscrit dans la politique du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie visant l’autonomie énergétique du pays pour la consommation domestique, à travers le développement des énergies renouvelables.

Après la Néaoua et la Thu à Houaïlou, Hydro Paalo est la troisième infrastructure hydroélectrique dans le Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie.

Victor TUTUGORO, Président du Conseil d’Administration de la SAEML NORD AVENIR représentait la société, et a rappelé l’intérêt du projet :

« Les derniers projets hydroélectriques se sont faits dans un tout autre contexte. Depuis, on n’a pas utilisé ce potentiel et le Nord peut y avoir un grand rôle. On a donc dû trouver un nouveau modèle : là, ce sont deux sociétés d’économie mixte qui portent le projet. Et pour la province, pour Nord Avenir, c’était important d’être là, parce qu’on parle de développement. Mais surtout on a voulu impliquer les populations : les projets comme ça doivent être portés localement. » Les Nouvelles Calédoniennes du vendredi 6 juillet 2018.